Cette île de la famille Robinson située dans ce pays lointain est certes magnifique et fait rêver, cependant c’est loin de la frénésie que cette île peut faire naître ~~l’agitation urbaine,~~ que Jordan espère renouer avec lui-même. ~~et trouver dans chaque sentier une nouvelle opportunité de méditation et de réflexion.~~ Sous le couvert forestier, il compte redécouvrir les plaisirs simples de la vie et se reconnecter à son essence profonde, comme Thoreau l’a fait avant lui. Lee lac Taureau dans les Laurentides avec son île du Savage stimule son imagination et l'incite à la réflexion ; il décide en dernier ressort qu'il marchera le long du fleuve Saint-Laurent pour y respirer l’air salin et profiter de ses berges avant de se fixer dans un lieu convenant à son être et à son âme. Il envisage de se perdre pour mieux se retrouver. Jordan a conscience qu'il est perturbé et que se laisser guider par les hasards de la vie représente son premier défi. ~~Son idée est faite, il marchera pour atteindre le lieu convenant à son être et à son âme.~~

Son choix affirmé le met en confiance et sereinement il planifie une semaine pour venir à bout de la liste de l’équipement nécessaire à ce périple. Il s’aide d’Internet pour trouver les adresses des différentes boutiques recommandées pour acheter le nécessaire. Il comprend en parcourant les sites l’importance de la légèreté de l’équipement et il doit visiter ~~aire~~ plusieurs boutiques e avant de trouver ce qui convient parfaitement. En revanche, choisir son habillement et ses chaussures se régla sans trop de difficultés, et c'est ce qui ~~uela~~ lui permit de mettre un terme à la phase de préparation dans le temps prévu. ‘’"Et hop, j’y suis !" Se dit-il, ‘’ trop joyeux de constater son avancement.

Le mercredi, 28 août 2024, Jordan met pour la première fois son sac à dos sur ses épaules, et un frisson parcourt son corps de haut en bas; il se sent l’âme d’un découvreur. Il vérifie mentalement le contenu intérieur du sac pour être certain de ne rien oublier, et, rassuré, il jette un dernier regard sur les côtés du bagage. Son sac de couchage en duvet prévu pour des froids, pouvant aller jusqu'à –30 degrés Celsius, est bien fixé aux courrois ainsi qu’une tente d’une facilité déconcertante à monter, et une autre petite housse pour le nécessaire de cuisine et quelques petits outils de dépannage. Et bien sûr, un autre outil indispensable : ~~s ne pa ne pas ou~~ le Guide de la Route verte du Québec contenant : cartes de sentiers pédestres, leurs niveaux de difficultés, les hébergements, les différents attraits des lieux, et leurs obstacles. ~~et les multiples villes qui se présenteraient e sur le trajet pour se procurer de la nourriture.~~ Bien droit dans la posture du conquérant, les jambes bien plantées dans le sol, le sourire à l’avenant, c'est le souvenir de l’homme que ses parents garderont pendant tout le temps que durera l’absence de leur fils bien-aimé.

Il s’est écoulé maintenant huit mois depuis son changement radical de personnalité et six à partir du moment où son corps s’est appesanti de soixante livres de bagage pour ainsi contrebalancer le poids de son mal-être et libérer sa conscience pour un aller dans un ailleurs non encore défini. Jordan, comme un joyeux luron, s’était engagé ce matin-là pour une marche de 250 kilomètres sur une route chargée d’histoire le long du fleuve Saint-Laurent et loin des autoroutes ; cinquante journées à marcher sur les traces de ses ancêtres et à apprécier leur environnement. Son journal de bord indique que cette première section s’était déroulée sans heurt. Le seul point important était la rencontre d’un ex-soldat canadien ayant participé à l’occupation de l’Afghanistan. Cet homme, Bernard Buisson, a été son compagnon jusqu’à Lévis, et c’est avec lui qu’il a appris, entre autres, la gymnastique de base pour bien commencer ses journées. ‘’ Étirements, étirements... c'était le secret pararît-il.’’

Jordan appréciait beaucoup sa présence, et l’accord était parfait, mais ne sachant trop pourquoi, de temps à autres des visions dystrophiques du ~~’un~~ récit d’un voyage imaginaire lui apparaissaient et le déstabilisaient totalement. Tranquillement, il avait pris ses distances de cet homme, et ils se séparèrent à Lévis après quelques brèves explications pour partir ~~t partirt p~~ chacun de leur côté.

Ironiquement, ils se retrouvèrent à Rivière-du-Loup après avoir marché un autre 250 kilomètres et après avoir vécu s plein d’aventures tout aussi cocasses chez l’un quee chez l’autre ; ils eurent d’ailleurs beaucoup de plaisirs à se raconter tous leurs beaux moments par la suite, car il y eut une suite.

Deux mois solides à respirer l’air salin du fleuve et à vivre la zénitude que procurent les marées depuis leur séparation et cet espace-temps s’était écoulé doucement comme une rivière serpentant une vallée. Ce recul leur avait permis de s’accepter mutuellement pour la suite d'un voyage dont le but serait déterminé d’avance cette fois-ci.

En effet, Jordan suivrait Bernard, jusqu'à l'île de Sable qui est isolée dans l’océan Atlantique et distanciée de 200 kilomètres au sud-est de la Nouvelle-Écosse. Alors, ceci expliquait cela, quand on connait le but poursuivi par notre ami Jordan : trouver son île, se retrouver. La rencontre de Bernard, guide de Parc Canada sur cette île, était providentielle, et '’ quel bonheur ce sera de partager mon isolement avec des chevaux sauvages!" se disait Jordan. !  ‘’ Cette île de la famille Robinson située dans ce pays lointain est certes magnifique et fait rêver, cependant c’est loin de l’agitation urbaine, que Jordan espère renouer avec lui-même et trouver dans chaque sentier une nouvelle opportunité de méditation et de réflexion. Sous le couvert forestier, il compte redécouvrir les plaisirs simples de la vie et se reconnecter à son essence profonde, comme Thoreau l’a fait avant lui. Ici, dans sa province, parmi les montagnes et les lacs cristallins, tel le lac Taureau dans les Laurentides avec son île du sauvage. Il envisage de se perdre pour mieux se retrouver. Son idée est faite, il marchera pour atteindre le lieu convenant à son être et à son âme.

Son choix affirmé le met en confiance et sereinement il planifie une semaine pour venir à bout de la liste de l’équipement nécessaire à ce périple. Il s’aide d’Internet pour trouver les adresses des différentes boutiques recommandées pour acheter le nécessaire. Il comprend en parcourant les sites l’importance de la légèreté de l’équipement et il doit faire plusieurs endroits avant de trouver ce qui convient parfaitement. En revanche, choisir son habillement et ses chaussures se régla sans trop de difficultés et cela lui permit de clore le chapitre préparation dans le temps prévu. ‘’Et hop, j’y suis ! Se dit-il, ‘’ trop joyeux de constater son avancement.

Le mercredi, 28 août 2024, Jordan met pour la première fois son sac à dos sur ses épaules et un frisson parcourt son corps de haut en bas; il se sent l’âme d’un découvreur. Il vérifie mentalement le contenu intérieur du sac pour être certain de ne rien oublier et, rassuré, il jette un dernier regard sur les côtés du bagage. Son sac de couchage en duvet prévu pour des froids pouvant aller à –30 Celsius, est bien fixé aux courrois ainsi qu’une tente d’une facilité déconcertante à monter et une autre petite housse pour le nécessaire de cuisine et quelques petits outils de dépannage. Et bien sûr, à ne pas oublier, le Guide de la Route verte du Québec contenant : cartes de sentiers pédestres, leurs niveaux de difficultés, les hébergements, attraits, obstacles et villes sur le trajet pour se procurer la nourriture. Bien droit dans la posture du conquérant, les jambes bien plantées dans le sol, le sourire à l’avenant, c'est le souvenir de l’homme que ses parents garderont pendant tout le temps que durera l’absence de leur fils bien-aimé.

Il s’est écoulé maintenant huit mois depuis son changement radical de personnalité et six à partir du moment où son corps s’est appesanti de soixante livres de bagage pour ainsi contrebalancer le poids de son mal-être et libérer sa conscience pour un aller dans un ailleurs non encore défini. Jordan, comme un joyeux luron, s’était engagé ce matin-là pour une marche de 250 kilomètres sur une route chargée d’histoire le long du fleuve st-Laurent et loin des autoroutes ; cinquante journées à marcher sur les traces de ses ancêtres et apprécier leur environnement. Son journal de bord indique que cette première section s’était déroulée sans heurt. Le seul point important était la rencontre d’un ex-soldat canadien ayant participé à l’occupation de l’Afghanistan. Cet homme, Bernard Buisson, a été son compagnon jusqu’à Lévis et c’est avec lui qu’il a appris entre autres la gymnastique de base pour bien commencer ses journées. ‘’ Étirements, étirements... c'était le secret parait-il.’’

Jordan appréciait beaucoup sa présence et l’accord était parfait mais ne sachant trop pourquoi, de temps à autres des visions dystrophiques d’un récit d’un voyage imaginaire lui apparaissaient et le déstabilisaient totalement. Tranquillement, il avait pris ses distances de cet homme et ils se séparèrent à Lévis après quelques brèves explications et partirent chacun de leur côté.

Ironiquement, ils se retrouvèrent à Rivière-du-Loup après avoir marché un autre 250 kilomètres et vécut plein d’aventures tout aussi cocasses chez l’un que chez l’autre ; ils eurent d’ailleurs beaucoup de plaisirs à se raconter tous leurs beaux moments par la suite, car il y eut une suite.

Deux mois solides à respirer l’air salin du fleuve et vivre la zénitude que procure les marées depuis leur séparation et cet espace-temps s’était écoulé doucement comme une rivière serpentant une vallée. Ce recul leur avait permis de s’accepter mutuellement pour la suite d'un voyage dont le but serait déterminé d’avance cette fois-ci.

En effet, Jordan suivrait Bernard, jusqu'à l'île de Sable qui est isolée dans l’océan Atlantique et distancié de 200 kilomètres au sud-est de la Nouvelle-Écosse. Alors, ceci expliquait cela, quand on connait le but poursuivi par notre ami Jordan : trouver son île, se retrouver. La rencontre de Bernard, guide de Parc Canada sur cette île, était providentielle, et '’ quel bonheur ce sera de partager mon isolement avec des chevaux sauvages se disait Jordan ! ‘’