Un peu de compagnie me fera sans doute le plus grand bien, se dit-elle. Elle invitea donc

le jeune homme à s'asseoir à ses côtés. Un moment de gêne s'installât entre eux. C' ~~et c'~~est lui

qui prind t la parole en premier.

C'est la première fois que je te vois ici, je suis un habitué de la place. Tu es nouvelle dans le coin?

Heureuse de se délester de cette chape de solitude qui la couvre, elle confiea à son

interlocuteur qu'elle aavait subi un transfert au travail et qu'elle était ~~est~~ nouvellement arrivée dans

la ville. Elle a avait dû quitter l’endroit qu'elle habitait depuis plus de 10 ans ce qui impliquaite

qu’elle se retrouve ait éloignée de sa famille, de ses amis(es) et ... de son amoureux. Elle avouea

~~que~~que la relation était déjà loin d'être au beau fixe, la séparation s’était donc faite aisément. Elle aimait

it

son travail et le défi proposé lui plaisait. Elle a donc dit "oui". Elle confessa trouver

difficile de se retrouver dans un endroit qui lui est inconnu, à plus de 800 kilomètres de

son ancien domicile. C~~lle~~ omme elle ne connait personne, ~~alors~~ l'adaptation était ~~ést tait~~ plus ardue qu'elle ne l'avait pensé.

~~l'avait pensé.~~

Elle se trouvait ~~trouvea~~ bien bavarde, elle , ~~qui est~~ plutôt de nature discrète, sans doute les effets de

l’ennui éprouvé par manque de contacts humains. Elle n'~~est~~ était arrivée que depuis peu, un

mois exactement. Jugeant qu'elle avait beaucoup parlé d'elle en peu de temps, elle ~~fait~~ fit

~~maintenant~~ diversion et laissa Mario parler à son tour.

Il lui raconta être né dans cette ville et ne l'avoir jamais quittée. À part quelques voyages

pour des de vacances, il n'avait jamais songé à s'établir ailleurs.

Je suis plutôt du genre conservateur, j’aime bien cette ville ~~cet endroit~~, j’y suis attaché, c’est chez moi, ici.

La soirée s'étirait agréablement et les deux protagonistes ~~semblent~~ ~~passer~~ passaient du bon temps ensemble.

Marion se sentait plus légère, le nuage sombre au-dessus d'elle, s'était ~~est~~ estompé. Tout en

profitant de ce moment fort agréable, elle se demanda s’ils deviendraient ~~deviendraniennt~~ amis, s’il y aurait une suite à cette soirée ?

~~une suite à cette soirée?~~

L’horloge avait tourné, les autres clients étaient rentrés chez eux, le café était déserté, l’heure de

la fermeture approchait. La serveuse derrière son comptoir ~~est~~ était occupée à ranger et

nettoyer. Soudainement, la La porte s'ouvreit et un grand gaillard à l'air louche pénètrae dans la place. Il

brandit une arme devant la figure de la jeune employée et lui ordonna de lui donner le

contenu de la caisse. Terrorisée, cette dernière s'effondra au sol. Le malfaiteur la rejoignit

de l'autre côté du comptoir et s'empressa de lui attacher les mains derrière le dos. Il lui

banda la bouche avec un linge trouvé près de l'évier. Il doit faire vite avant qu’elle ne

reprenne conscience. C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte que deux clients sont

encore sur place, au fond de l’établissement. Ça le rendit nerveux, il croyait être seul avec

la serveuse. La table occupée se trouvant dans un coin plutôt discret, il n’avait pas vu que

deux clients étaient toujours là.

Mario se leva et ~~ta et~~ se plaça devant Marion pour la protéger. Il leva ve les bras en l’air et

demanda de les laisser sortir. Ce qui leur fut ~~fst ut~~ refusé, le voleur sachant très bien qu’ils

préviendraient la police dès leur sorties. La situation lui échappeait, elle se dérouleait différemment

de ce qu’il avait imaginé. Il avait pourtant attendu que le café soit vide avant d’entrer,

c’était sans compter cette table à l’écart. Il ordonna à Mario et à sa compagne de se

coucher au sol et de ne pas bouger, sinon, il utiliserait son arme pour les convaincre de se

tenir tranquilles.

Marion se coucha sur le plancher et son compagnon la recouvrit ~~recouvri t~~ de son corps. Tout en les

surveillant d’un œil, le malfrat ouvrit la caisse enregistreuse, s’empara du maigre butin

s’y trouvant qu’il rangeat dans les poches de son veston ~~de cuir,~~ il aperçuit la tasse des

pourboires et s’en emparea.

Les gémissements étouffés de la serveuse se fint rent entendre, elle essayait ~~ssaie~~ de crier à travers

son bâillon. Le voleur s’élança ~~élanca~~ pour quitter les lieux quand la porte du café s’ouvreit.

Surpris, il leva son arme.