Scénario : Passée à qui sait attendre.

Court métrage

Dire à mes amis que je m’en vais, mais impatiente de rentrer, chère Simone.

***

J’ai demandé à la lune bleue, la liberté de m’envoler vers le ciel. La rééducation dans les forêts profondes d’Asie, m’efface d’une seule main avec le vent. J’aime entendre les murmures, cher père.

Voir, au fond de tes yeux noirs, les souvenirs brûlants qui n’expliquent pas, ce lendemain à grandir avec la cicatrice existante.

***

Tu n’es personne. Hurler l’aventure d’un tout autre monde. Qui est cette voix? Inventer quelqu’un, qui sait, nous sépare, peut-être, à se connaître.

Je vole. Je vole, à prendre un nom, qui n’est pas le mien. L’AMOUR fermée, cherche à marier la découverte imaginaire d’un gâteau, afin de veiller de ta présence.

Je perds le Nord. Ton départ, une larme tristesse d’une fleur, laissant aller l’erreur, pour te dire à prendre ma main.

Se taire. Aussi tard, je continuerai sans toi, à trouver ma voix sans que tout s’arrête, l’ombre mort témoignant qu’il faut tenir ici-là.

Je n’ai rien demandé, ce retard restera entre nous. Inventer ma place, encore hier, un souffle d’un peu entre nous.

***

Je veille sur toi, Simone. Je m’en viens.

***

Douleur, ce corps malade. Ce soir, je n’ai pas les maux à soulager la réalité. Des mots illusoires, un souvenir glacial, à expliquer ma présence de ta tristesse d’un remède pour tarir le souffle sang, debout au courage d’être ensemble.

***

Sénario « Les pieds devant »

Tournée asiatique – Mars 20

Référence : Journal de Simone, l’ombre écrivaine.

Première section

Fille pressée

Ce n’est pas toujours facile de se montrer fragile. Tout se fige, et si, seulement se dire ce que je ressens, à toutes ces fois, de vouloir t’entendre rire. Je vois passer les jours, d’être dans tes bras.

Tu sais, un père parle à sa fille. D’une main absente, troublée avec le temps qui joue contre soi.

Toujours, tu auras mes bras pour te consoler. Te consoler, une dernière fois. Tu auras les yeux fermés, ce que tu as tant souhaiter en implorant l’amour à rêver sur cette route qui s’ouvre enfin. Il faut prendre le temps pour comprendre.

Histoire, si grande ou petite en soi, demeure toxique à l’A. Chasser la peur de te reprendre sans t’avoir à mes côtés.

Deuxième section

Mobile, cette lettre

Chère Simone,

Depuis le premier jour, j’ai su que je t’aimais dans mes prières.

Je sais que faire refleurir cette noyade, je n’y arrivai pas, en ce mois mars. Je ne savais point, ton existence. J’étouffe la colère, ton existence, chère Simone.

Il y a cette urgence, à soigner, nos blessures. Attendre les signaux en détresse, au-delà du sang, avec nos différences. J’y crois, avec mon cœur, père à fille. Il va refleurir et je ne veux pas te perdre, dès que j’ai su ton existence. Le vent de la mer, lui seul, sait combien je t’aime et que tu reposes dans mon cœur.

Je ne peux confirmer l’exactitude de ce mal enfant qui se perce aujourd’hui. Je sais que tu vas me revenir, au cirque que tu as été l’étoile qui brille se reposant aves les mots que tu écris, enterrés sans crime.

De père à fille. Fille à père, j’ai appris à être moi sans toi. Le crédit, à se contenir d’une vie, interdit l’orage de la mer, liant l’horizon, seule, liant la fille à son père.

Troisième section

Chanson périmée

Cette chanson pour toi

Papa

Tu n’as jamais été là

Papa

Tu n’as su me faire rire

Papa

Un père et sa fille

Papa

Je suis grande

Papa

Je ne veux t’oublier

Papa

Je décide chanter

Papa

Te dire, je t’aime

Papa

Avec les mots que

Papa

Tu ne m’as dit

Papa

Si tu as existé

Papa

Tu me manques

Papa

Je ne peux rien y faire

Papa

Je m’envolerai

Papa

Sans regret, je m’envolerai

Papa

Quatrième section

Mensonge détecté

Il y a la mer et l’enfant. Le lien si sage d’un seul rivage. Ses vagues caressant l’enfant qui a tant de misère à changer d’univers. Quitter la souffrance, vers l’autre rive qui est trop lourde, sans épuiser l’amour ancré, de petites lames à trouver les lumières vivantes des mots, apaisent les manques et les regrets, des souvenirs qu’il faut revivre, tranquille.

J’en ai besoin, dans l’absence d’être là.

***

Ta fille, mouton noire, tu as cessé d’y croire, bien que le temps t’arrache à moi.

Ma petite chérie, mon petit papa.

En vérité, je vous l’écris :

Une page blanche, où les anges, racontent le silence intime des poids de l’encre.

Tenir sa main, à l’instant de lier au manque au choix.

J’ai posé les questions. Remplir les images, au creux de mes histoires des réponses qui se parlent et se tuent en cavale. Je voudrais oublier la course, de ma trace, en harmonie buant le vacarme, que le jour viendra de l’inaccessible, de partir. Là-bas, à parler à mon père.

Juste un soir. Ce soir, y rester avec toi, dans ce miroir, qui est le nôtre. Je sais qu’il est tard, encore un peu. Une lueur retrouvée avec nous.

***

Sirotant l’amour à cet étrange destin, pour un père, elle l’a vu, de sa main, perdant un abime où la vie trouble l’amour inexistante, qu’elle porte en elle.

L’écriture de ce scénario, édite souffrance. Est-il à la hauteur ? Le sang qui coule dans ses veines. Noire, telle l’encre oubliée dans ce monde scénario, fidèle abonde la folie parmi les étoiles dans les yeux de son père. Où l’emportera-t-elle ? Laisser le reste de la douceur t’apporter les dernières secondes de ses gestes.

Ce soir, les rôles changent … mes mains disparues rayonnent sur ton épaule.

Ce chemin qui mènera et promettra, à celle que je pense. Simone ? Je ne veux pas m’en aller, prendre ma main morte pour lui dire que je l’aime sans lui dire franchement et de prononcer JAMAIS.

Ne pas parler de ce qui se mijote dans ce nuage au cœur, Simone se confie à sa sœur….